La formation des implantologues en France, un retard qui prendra une décennie à combler
Le système universitaire (les facultés dentaires qui forme les futurs implantologues) est sous le feu des critiques pour ne pas avoir investi dans l'implantologie corticale et plus précisément l'implantologie basale (BAx). Des accusations qui vont même plus loin puisqu'ils auraient consciemment investi dans des systèmes moins performant sous la pression de grands groupes. Alors que les français sont reconnus dans des spécialités comme l'orthodontie ou la microbiologie, la chirurgie orale à quant à elle pris un retard considérable du fait principalement de grandes multinationales ne souhaitant pas perdre leur monopole grâce à des actions de lobbying sur les enseignants universitaires français.
Qui sort donc les grands gagnants de ce coup de frein au développement ?
Les premiers gagnants sont évidemment les multinationales, puisque les étudiants en dentisterie auront été formés uniquement avec leurs produits et seront naturellement plus enclin à les acheter/vendre à leurs patients. Les autres gagnants sont les enseignants universitaires qui se voit gracieusement remettre du matériel de chirurgie dentaire.
Qui sont les perdant ?
Les perdants sont bien sûr les patients puisque les technologies modernes plus sûres et moins coûteuses que les greffes osseuses + implants traditionnels existent. Ils n'auront donc aucun autre choix que de payer des sommes pharaoniques en France pour se rendre chez un des 2 chirurgiens-dentistes habilité à l'implantologie basale BAx ou se rendre à l'étranger.